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Titre du blog : chansons, textes, pensées et etc...
Auteur : vinchedub58
Date de création : 06-11-2012
 
posté le 06-11-2012 à 18:57:46

Rire

Et puisque l’on parle du rire 

Sourire, s’esclaffer, badiner, rigoler, glousser, plaisanter, pouffer sont tous les ingrédients avec lesquels nous pouvons nuancer notre humeur et notre humour, nous avons quand même le choix au restaurant du rire, les menus sont variés. Le rire c’est la vie à la carte.

A l’instar du rire, les choses se voient surtout de l’extérieur. Pour les voir de l’intérieur comme le dirait un stratège militaire célèbre, qui lui ne riait pas mais était contemporain à défaut d’être un content poreux, il faut leur rentrer dedans. Parfois les choses sont belles de l’extérieur comme de l’intérieur, parfois seulement, pas toujours. Les musées, comme le Louvre par exemple, sont beaux des deux côtés, pour ceux qui ne sont pas au courant à notre ère, dedans et côté cour, moi je préfère dedans il y a moins de courants d’air.Toutefois c’est vrai le côté court. 

De surcroît, dedans, on a le bénéfice de profiter du sourire si tangible de la Joconde à qui d’ailleurs on a jamais rien demandé. Et dont on ne sait toujours pas si elle arbore un sourire branchu et arborescent mais qui date quand même, vu qu’elle ne décoince pas depuis. Ce n’est pas au travers d’un codage ou d’un décodage qu’elle est à même de trahir le mystère de son fameux sourire. Tout simplement si ça se trouve, la veille elle avait mangé trop épicé et son rictus n’est que le reflet de son transit perturbé, qu’elle masque difficilement. Mais peut être rit-elle vraiment. 

Alors qu’au dehors on assiste au spectacle affligeant des sourires mécaniques d’appareils photos nippons, manipulés par les fabricants de la même marque, eux même affublés du même sourire et qui mangent également très épicés, ce qui expliquerait ce plissement réduit à la forme d’un grain de riz de leur outil visuel (d’où l’expression),  et qui mitraillent sans cesse comme ……… des mitraillettes.

Le japon est numéro un de la photo, les japonais aussi. D’ailleurs ils ont un problème de stockage maintenant, dû à la petitesse de leur île qui est aussi nippone qu’étroite. Rien à voir avec ma voiture qui est spacieuse mais qui est nippone. Pour tout dire les japonais envoient tout ce qu’ils fabriquent chez les autres, pour faire de la place. Ils sont champions du monde, en judo et en faiseur de place, sauf que cette dernière n’est pas une discipline au JO !.  

C’est comme cela que l’histoire vous rattrape, pas comme grand-père qui n’a plus ses jambes d’antan vu qu’il est paraplégique ; on comprends mieux le désir, celui des japonais, tout en courant avec sobriété, sinon ils étaient saqués, d’agrandir leur unité de stockage en prenant une petite partie de la chine, en bas à droite sur la carte.  Les chinois n’ont jamais accepté, en grimaçant et plissant des yeux, car eux aussi voulaient faire des photos.  

Pourtant, photo génétiquement parlant quand on prend en photo un chinois ou un japonais simultanément, ils sont naturellement photogéniques. A condition qu’ils soient l’un à côté de l’autre ce qui est très difficile, car si ils ont une acuité visuelle supérieure peut être due à la forme de leurs yeux, ils ne s’entendent pas. Ils se vouent même une haine ancestrale et heureusement qu’il ne font pas leur service militaire ensemble car on entendrait sans cesse « à poil l’haineux » dans toutes les chambrées. 

Ils affichent tous les deux un sourire d’indifférenciation. Et si n’étant pas issus de la même mère ils se séparent naturellement, grâce aussi au secours de leur mer respective, la mer du japon et la mer de chine, on a du mal à les dissocier. C’est pourquoi dans un grand magasin si le petit HUENG FU réclame sa mère préciser laquelle. Tout comme pour le petit Mamadou  qui ne réclame rien, juste à manger, et qui de toute façon ignore souvent qui est son père mais que l’on pourrait confondre avec n’importe quoi sauf ma règle qui s’appelle revient. C’est la troisième règle que Bernard me perds (véridiquement vécu – Vincent D. 1956 après JC/_ _ _ _ , pour l’autre date soyez patients). Tout ce qui m’appartient s’appelle revient et je leur donne un petit nom distinctif uniquement par affection.    Petit moyen mnémotechnique pour différencier un japonais d’un chinois, se servir d’un modèle étalon. Voir croquis ci-dessous.

           Japonais                 Chinois                Mamadou l’Africain
            

  

            O’  LI                       HO’  LEE                  AU LIT

         Champion                 Champion                Champion          du monde                 du monde                 du monde            au judo                 au ping-pong                  

Les japonais, très espiègles comme les chinois mais avec moins de fourbes rient, ce qui pourrait nous aider à les différencier, que nenni ils donnent l’impression de toujours rigoler alors que ce n’est pas vrai. Ce n’est qu’une expression immuable et figée à jamais. Difficile de savoir donc si un japonais se fout de toi, une japonaise si, elle est folle de moi.A moins que la génétique y mette son grain de riz. Les seuls qui rigolent pas, sont ceux qui travaillent dans les rizières et qui ont grand besoin d’irrigation et de rigoles.  Dans la tradition asiatique nippone, la rigolade est un art majeur qui fait du bruit et qui préfigure une chute. C’est le hara-kiri, ne pas confondre avec le rire hypocrite de celui qui rit à raz. Donc si vous n’entendez rien, c’est qu’ils ne rigolent pas, qu’il n’y a personne ou qu’ils sont déjà morts. Dans un  centre équestre si vous entendez rire multiple, c’est tout le haras qui rit. 

Mamadou donne aussi l’impression de toujours rigoler même dans le noir, alors que ce n’est pas vrai non plus. Pour le cas de Mamadou les études des scientifiques Gérard et Marcel,  ont démontrées et proposées deux alternatives, c’est génétique, ou alors c’est un rictus du à la faim ce qui est génétique aussi, d’après certains politiciens. Il y a un dicton en Afrique, Mamadou qui rit et Mamadou qui pleure, les deux ont faim. En conclusion en Asie on rie jaune, en Europe à l’époque de Vercingétorix on rie gaule et en Italie on rizotto quand d’autres ripaillent et que Mamadou a toujours faim. Au travers de cela on comprends mieux le monde et ses fractures, sans blague. Trêve de chinoiseries, de japon niaiseries et autres nègreries.

En fait tout le monde rie sauf  Germaine, qui a égaré son dentier depuis une semaine et ne le trouve plus.  Le seul point commun avec l’européen néo-classique et né entre les mains d’une sage-femme, madeleine, qui est une excellente sage-femme que nous recommandons, mais dépêchez vous avant qu’elle prenne sa retraite la semaine prochaine, c’est le Rire jaune qui parfois abonde suivant les circonstances. C’est un rire qui est feutré, un peu coincé et pas encourageant. A ne pas confondre avec la maladie, la crise de rire, pas franchement mortelle mais tout de même. 

Au contrario le rire franchouillard qui tient la route et qui tient ses origines dans les contrées reculées de la campagne profonde n’a pas peur de s’afficher en compagnies et ne se rencontre que dans ces situations grouillantes de monde, mariages, communions, bals populaires, fêtes de chasseurs c’est un rire gras mais qui ne tâche pas. Par contre on s’en détache facilement, et on sent des tâches de loin. Faut aimer. Par définition le rire franchouillard se pratique à gorge déployée comme les allemands, au début ça t’étonnes. Il est sans retenue et réclame des aptitudes qui ne se trouvent pas chez tout le monde sauf Marcel qui rie tout le temps. On le refera pas Marcel. 

Un rire tout particulier est à signaler. C’est le rire anglo-saxon non pas reconnaissable à son accent mais à sa courtoisie qui propose toujours aux français de rire les premiers. Ne dit-on pas aussi que leur art consommé d’entretenir les gazons en les coupant si courts permet ainsi à l’humour anglais de pourvoir s’exprimer comme lors d’une partie de croquet. Chaque année des compétitions d’humour sur gazon ont lieu, il semblerait que la terre battue, la pauvre, ne soit pas adaptée à ce genre de rencontres pourtant chaque année on en voit de drôles à Rolland Garros.  

Le rire teuton ou germanique, outre qu’il soit étrange,  est propre à ceux qui le développent de façon gutturale outre Rhin, d’où leur invitation à le goûter avec une bonne tranche de rire, dixit en s’esclaffant : « Gut, Gut ». Dans ces régions on s’esclaffe avec  un Arh ! majeur et consommé entre deux gorgées de bière et une saucisse. Ce n’est pas de la rigolade. Tout est sérieux chez eux même le rire pendant la guerre. 

Le rire du sud qui juste en dessous du rire du nord, reconnaissable car juste un ton au dessus, est un rire plus simple et plus accessible surtout à celui qui l’atteint. C’est le rire latin. Pratiqué comme une science dans certaines écoles, pas à moitié,  il ne fait pas de quartier. Il ne fait pas de quartier comme à Paris pour qui le rire est devenu capital. (hep psitt, les français ! nous sommes aussi des chauds latins qui aimons la plaisanterie, mais là les plaisanteries les plus courtes ne sont pas les meilleures) 

Plus à l’est, le rire slave comme les autres, tous nous le savons, de Marseille jusqu’à Belgrade.  Le rire russe quant à lui  est un rire chanté et dansé qui peut surprendre si on n’est pas averti, mais dans tous les cas ça te choque.  En conclusion définitive, rigoler est bon pour la santé quelque soit le pays où il se pratique, mais toutefois il n’est pas forcément exportable. 

Ainsi si Helmut, fier paysan de la Bavière, rit de sa voisine qui a glissée en rentrant devant chez elle, avec les 3 douzaines d’œufs qu’il venait de lui vendre et se sont répandues sur elle en forme d’omelette baveuse, moi ça ne me fait pas rire car on ne me prévient jamais quand ça arrive. j’en bave hier, aujourd’hui et peut être demain.